La cigarette est un fléau. Fumer est une mauvaise habitude que beaucoup acquièrent, parfois à un très jeune âge. Par la suite, ils éprouvent cependant du mal à arrêter. En effet, l’apport quotidien de nicotine crée une addiction dans l’organisme et rend le sevrage tabagique compliqué, mais pas impossible pour autant. Au vu des nombreux impacts négatifs associés à la consommation de cigarettes sur la santé, les fumeurs ont tout intérêt à s’en libérer.
Le tabac n’apporte rien de bénéfique au-delà de la brève libération de dopamine qui fait suite à l’absorption de nicotine. Il apparaît donc utile de se sevrer. La question est alors de savoir s’il existe un bon moment pour arrêter de fumer ? Pour sûr, et s’y mettre le plus tôt possible est recommandé. Décryptage.
Trouver la bonne motivation, un détail crucial
“Les mauvaises habitudes ont la vie dure”. Cette expression trouve tout son sens lorsqu’il s’agit d’arrêter de fumer. En effet, s’il n’est pas évident de se défaire d’une habitude qui a largement eu le temps de prendre racine, se sevrer du tabac l'est encore moins. L’aspect addictif de la nicotine qui crée une dépendance difficile à briser rend le sevrage d’autant plus compliqué.
Le tabagisme fait l’effet d’une solide chaîne qui emprisonne les fumeurs et de laquelle ils ne peuvent que difficilement se libérer. Beaucoup s’y essayent pour rechuter plus tard et reprendre de plus belle la cigarette qu’ils ont tenté de laisser derrière. L’atteinte de cet objectif requiert une motivation solide. Pour beaucoup, il s’agit de préserver leur état de santé, mis à mal par le tabagisme, l’une des premières causes de décès en France. Pour d’autres, il peut s’agir d’une motivation financière, car le prix du paquet de cigarettes n’est pas donné.
Trouver le bon moment pour arrêter de fumer
Arrêter de fumer est un projet d’envergure dont la réussite peut également dépendre du moment choisi. Entreprendre le sevrage tabagique à une période précise peut se révéler plus efficace que le faire n’importe quand. En plus d’une bonne motivation, il faut donc penser à choisir le moment du sevrage avec intention et stratégie. Le mois de novembre pourrait se révéler un excellent choix pour ceux qui ont besoin de sentir le soutien d’une communauté dans leur combat contre le tabagisme. En effet, depuis 2016, le mois de novembre est baptisé “mois sans tabac”. À l’occasion, un mouvement collectif de lutte contre le tabagisme, auquel tous les fumeurs désireux d’arrêter de fumer peuvent prendre part, est organisé pendant tout le mois.
Y a-t-il un âge idéal pour arrêter de fumer ?
Le tabac multiplie par deux les risques de mortalité des fumeurs comparés aux personnes non-fumeurs. Cependant, une étude américaine publiée dans le journal JAMA Network Open apporte une nouvelle donnée à l’équation. En effet, selon cette analyse, le taux de mortalité des fumeurs demeure réversible jusqu’à l’âge de 35 ans. En somme, arrêter de fumer avant ses 35 ans permettrait à un fumeur qui a commencé tôt de retrouver un taux de mortalité similaire aux personnes non-fumeurs. Au-delà de cette limite, le pourcentage de mortalité gonfle de 21% jusqu’à l’âge de 44 ans et de 47% jusqu’à 54 ans. Mais alors, qu’en est-il du vapotage qui fait de plus en plus d’adeptes ?