Ces métiers du futur qu'on pourra bientôt exercer

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Ces métiers du futur qu'on pourra bientôt exercer / iStock.com - Warchi
Ces métiers du futur qu'on pourra bientôt exercer / iStock.com - Warchi

D’après les spécialistes, près de 85% des métiers proposés en 2030 n’ont pas encore été créés. Dans son livre “Les métiers du futur”, la chasseuse de têtes, Isabelle Rouhan, parle de divers emplois qui apparaîtront d’ici quelques années. Voici 3 de ces métiers d’avenir décryptés.

Le livre “Les métiers du futur” permet d’avoir une idée des métiers qui seront proposés par les entreprises dans les années à venir. Ainsi, il est possible de se projeter dans l’avenir et d’identifier quel travail est fait pour soi.

Social seller

Le commercial du futur, aussi appelé “social seller”, a pour mission d’entretenir des relations avec les clients potentiels par le biais des réseaux sociaux. Il n’effectue pas d’appel téléphonique de prospection, ce qui lui permet de bâtir une relation unique avec ses clients. Il a accès à des algorithmes pour évaluer le degré d’appétence d’un prospect en mettant l’accent sur ses interactions. Pour occuper ce poste, il est important de connaître les règles de base du métier du commercial, mais surtout de maîtriser parfaitement l’utilisation des réseaux sociaux, un peu comme les influenceurs qui ont une grande importance pour les marques. D’après Isabelle Rouhan, ce métier convient à toute personne capable de tisser des liens directs avec l’extérieur, à savoir les clients, les fournisseurs et les partenaires.

Neuro-manager

Le neuro-manager ou “brain manager” est un manager neurotransmetteur. Son travail consiste à motiver les équipes en se basant sur les neurosciences, plus précisément sur la plasticité neuronale. L’enjeu est d’utiliser les particularités du cerveau humain pour faire avancer une organisation. Pour faire simple, l’objectif est de lutter contre la mise en mode pilote automatique d’une équipe. Ainsi, la tâche de ce professionnel consiste à stimuler la créativité des membres afin d’éviter la monotonie en comprenant le fonctionnement du cerveau et de la mémoire. Ce métier requiert une formation sur les applications utilisées en neurosciences et la maîtrise de certains domaines tels que la psychologie, la biologie et la chimie du cerveau. Le but est d’identifier l’impact des émotions dans un processus de décision, et ce, dans n’importe quel domaine comme la finance ou le marketing. Ce travail sera accessible à tout manager qualifié.

Hacker éthique

La cybercriminalité ne date pas d’hier, mais grâce au “hacker éthique”, un consultant en cyber sécurité, il sera plus facile de lutter contre elle. Pour ce faire, ce professionnel analyse le fonctionnement des machines et des programmes. Il cherche leurs failles afin d’y apporter des solutions, mais aussi de se préparer aux intrusions éventuelles. Devenir hacker éthique requiert certaines compétences. Au-delà d’une bonne notion en informatique, une expertise technique ainsi qu’une agilité intellectuelle pour entrer dans les systèmes expertisés sont requises. Isabelle Rouhan insiste sur ce point. Elle ajoute qu’une bonne compréhension du business de l’entreprise est nécessaire afin d’identifier les ennemis potentiels. Ce travail convient aux gamers, aux geeks et aux pirates informatiques passés du bon côté de la barrière. En attendant, il est important de savoir sécuriser ses données sur Internet.

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