Flexitarisme : tout savoir sur la nouvelle tendance food

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Flexitarisme : tout savoir sur la nouvelle tendance food / iStock.com - vgajic
Flexitarisme : tout savoir sur la nouvelle tendance food / iStock.com - vgajic

À l’heure où la planète court à la catastrophe environnementale et les maladies se font de plus en plus fréquentes, il est important d’adopter un régime alimentaire qui préserve autant la planète que la santé. Le végétarisme et le véganisme ne représentent pas les uniques options d’alimentation saine. Actuellement au top des tendances, le flexitarisme séduit un nombre croissant de personnes.

La transition vers le régime végétarien est un processus qui peut paraître éprouvant pour la plupart des personnes. Se passer de protéines animales au profit de la sauvegarde de la faune est certes admirable, mais n’est pas le seul moyen de soigner son alimentation. Pour commencer en douceur, il est possible de limiter la consommation en viande, sans s’en priver. Zoom sur ce régime baptisé flexitarisme qui cartonne à l’heure actuelle.

Le régime flexitarien, qu’est-ce que c’est ?

A priori, ce mode d’alimentation se soucie du bien-être humain sans faire abstraction des conditions de vie animale. Le terme “flexitarien”, introduit dans le dictionnaire Le Robert en 2018, désigne une personne qui “limite sa consommation de viande sans être exclusivement végétarien”. À l’instar du végétarisme qui, pour rappel, est un régime basé entièrement sur des végétaux, le flexitarisme est motivé par le besoin d’agir pour réduire les impacts environnementaux, mais aussi pour accéder à une meilleure santé. En réalité, ce régime alimentaire existe depuis 1980, mais n’a été popularisé que récemment au vu des conditions d’élevage très strictes subies par les animaux. Avant de l’adopter, autant tout savoir sur le régime flexitarien.

Les avantages du flexitarisme

Malgré les idées reçues sur le végétarisme, ce dernier demeure le mode d’alimentation le plus écologique. Toutefois, la principale difficulté réside dans le manque de disponibilité des aliments hors de chez soi. Ce problème n’est pas rencontré par les adeptes du flexitarisme qui, sans plat végétarien à disposition, peuvent consommer modérément de la viande de qualité. Par ailleurs, la consommation excessive de viande rouge et de viande transformée comme la charcuterie est “cancérogène” selon le Circ (Centre international de recherche contre le cancer). De ce fait, en ne consommant que rarement de la viande, les flexitariens diminuent considérablement les risques de cancer, mais aussi de diabète et de problèmes cardiovasculaires.

Comment devenir flexitarien ?

Ce choix découle de la volonté de faire le nécessaire pour adopter une alimentation plus écoresponsable afin de préserver autant sa santé que l’environnement. Une enquête menée par le cabinet d’étude Kantar en 2018 a révélé que 34% des personnes interrogées sont flexitariennes, un chiffre en hausse dû à la prise de conscience générale. La majorité des plats consommés en une semaine doit ainsi être composée de légumes verts, de fruits, de légumineuses, sans oublier les céréales et les algues, de préférence bio. Quant à la viande, les produits de qualité sont à privilégier, notamment ceux vendus à la boucherie du quartier. En outre, il est conseillé de ne pas dépasser les quotas hebdomadaires de 500 g de viande rouge et de 175 g de charcuterie. Contrairement aux idées reçues sur la viande, en manger moins n’engendre aucune carence.