Les gens s’amusent et tiennent à ce que le reste du monde le sache à travers des posts sur Instagram et des stories sur Snapchat. C’est ainsi que la société fonctionne à l’heure de l’hyper connectivité. Certains, moins enthousiastes à cette idée, peuvent facilement ressentir l’envie de se déconnecter pour apprécier des moments en solitaire. Ce besoin, baptisé JOMO, est réel et se répand comme une trainée de poudre.
Une vie réduite à une omniprésence sur les réseaux sociaux mène les plus vulnérables vers l’anxiété sociale. Entre les obligations professionnelles, les sorties nocturnes avec les amis et les longues heures passées à scroller indéfiniment sur les feed Instagram, il est vital de consacrer ne serait-ce qu’une petite minute à soi-même. Le JOMO encourage vivement à lâcher prise pour un retour au calme.
Après le FOMO, le JOMO
Il fut un temps où le monde ne jurait que par le FOMO, contraction de Fear Of Missing Out ou “la peur de manquer quelque chose”. Cette envie pressante de tout savoir sur tout a été accentuée par l’usage compulsif des réseaux sociaux qui s’est généralisé. En réponse à ce mode de vie, le JOMO ou “Joy Of Missing Out” ou “la joie de manquer quelque chose” est apparu pour combler le besoin d’échapper à ce rythme effréné. Loin d’une simple digital détox à réussir, le JOMO se veut un véritable art de vivre davantage centré sur son propre bien-être. À l’instar du hygge scandinave, il prône la “slow life”.
Les avantages du JOMO
Bien que le yoga compte de plus en plus d’adeptes, cette discipline n’est pas le seul moyen d’échapper à la frénésie du quotidien. Parfois, prendre l’initiative de tout éteindre pour se concentrer sur soi est la meilleure façon de s’en défaire. Le FOMO, accompagnant le phénomène de la nomophobie ou la peur de se séparer de son téléphone, est stressant pour tous ceux qui le subissent. En effet, il est aujourd’hui presque normal de se retrouver avec un quotidien surbooké et zéro temps libre pour se poser et apprécier le farniente. Concrètement, le JOMO permet de renouer avec la “vraie vie” et d’apprécier l’instant présent à sa juste valeur.
Comment adopter le JOMO ?
Il faut avant tout apprendre à dire non aux soirées du vendredi soir, aux brunchs dominicaux et surtout aux réseaux sociaux. Bien qu’il soit difficile d’y arriver, cette déconnexion est tout à fait faisable avec de la volonté. En revanche, il est conseillé de laisser ses envies s’exprimer sans tenir compte de ce que les autres pourraient vouloir. Pour éviter toute tentation, il suffit d’éteindre son smartphone et son laptop. Pour cause ? Les notifications Instagram ont tendance à rappeler que la soirée que vous avez décidé de zapper bat de son plein. Pourtant, rien ne vaut un vendredi soir passé sous la couette devant cette série Netflix que le FOMO n’a pas permis de regarder. Si éteindre les appareils numériques est beaucoup trop demandé, il existe des app pour déconnecter.