Ventousothérapie ou “Cupping Therapy”, le nouvel allié des sportifs

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Ventousothérapie ou “Cupping Therapy”, le nouvel allié des sportifs / iStock.com - CasarsaGuru
Ventousothérapie ou “Cupping Therapy”, le nouvel allié des sportifs / iStock.com - CasarsaGuru

La cupping therapy est une manière bien étrange, mais tendance de se faire du bien. Les athlètes comme Michael Phelps ou encore Alex Naddour y ont recours. Cette nouvelle thérapie fait également fureur à Hollywood et des célébrités telles que Jennifer Anniston et Gwyneth Paltrow se sont laissées tentées.

La ventousothérapie fait parler d’elle dans le monde des sportifs, mais aussi chez les stars du cinéma. En quoi consiste cette technique intriguante ? Quels en sont les bienfaits ? Zoom sur le phénomène “cupping therapy”.

Qu’est-ce que la ventousothérapie ?

Il s’agit d’une thérapie basée sur l’utilisation de ventouses sur des zones spécifiques du corps. Si cette méthode ne fait parler d’elle que maintenant, elle date de quelques millénaires. Lors de la séance, un praticien installe les ventouses pour un effet de succion. Il lui revient de doser l’intensité selon les besoins. Les ventouses peuvent être utilisées à chaud, donc à l’aide de flammes, ou à froid par un système d’aspiration mécanique de l’air. L’ostéopathe-acupuncteur Daniel Henry utilise dans 98 des cas les ventouses à chaud. Une flamme est placée une seconde à l’intérieur de la ventouse avant d’être installée sur la peau du patient. En l’absence d’oxygène, la coupe aspire le sang. D’après Daniel Henry, cette méthode permet de congestionner la zone inflammatoire, c’est pourquoi elle est excellente dans la médecine du sport.

Comment se déroule la “cupping therapy” ?

Dans les faits, la “cupping therapy” se décline en trois techniques. La première est la ventouse éclair : la ventouse est appliquée, puis retirée, et l’action est renouvelée plusieurs fois à différents endroits. La seconde, appelée ventouse glissante, consiste à poser la ventouse sur le dos et à la faire glisser durant la succion. La vitesse de déplacement se fait en fonction de la pathologie à traiter. Quant à la troisième technique, la ventouse fixe, le procédé est le même, mais la succion sur la partie où se fixe la ventouse dure cinq minutes. Des marques rouges peuvent apparaître à l’issue de la séance, mais cela n’a rien d’inquiétant. La pose en elle-même n’est pas douloureuse, mais surprend lors de la première application. Toutefois, il est important de s’assurer que la séance se fasse avec un professionnel en kinésithérapie ou en ostéopathie. Une mauvaise pratique répétée favorise les risques d’ulcération de la peau. Toutefois, la ventouse anticellulite peut être utilisée chez soi.

Les bienfaits de la thérapie par les ventouses

La “cupping therapy” aide à réguler l’énergie de certains organes. Elle permet de soulager les douleurs telles que le torticolis ainsi que les problèmes de dos. Cette méthode est aussi efficace pour les personnes qui souffrent d’un rhumatisme ou d’une sciatique. Les ventouses opèrent sur l’aspect mécanique, c’est-à-dire des points au niveau du dos, et un peu plus rarement au niveau du ventre. Pour les personnes qui présentent des problèmes de ballonnements, les ventouses peuvent relancer certains organes affaiblis et les renforcer pour que la digestion soit optimisée. La thérapie du “cupping” permet aussi de se détendre. En effet, elle allège les tensions musculaires et permet de tonifier les énergies. À savoir qu’elle s’avère aussi efficace contre les troubles du sommeil, néfastes au travail.