L’année 2014 va devenir l’année la plus chaude jamais enregistrée

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Les dix premiers mois de l’année 2014 ont été les plus chauds sur Terre observés depuis les tout premiers relevés de température, en 1880, selon l’Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Tant et si bien que 2014 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée.

La NOAA a rendu public jeudi ses calculs portant sur la température du globe. Résultat, la planète a enregistré au long des dix premiers mois de 2014 les plus importantes températures depuis le lancement des premiers relevés de température en 1880. Pire : le mois d’octobre 2014 est le 38ème consécutif au cours duquel la température du globe dépasse la moyenne du 20ème siècle, à 14,74 °C. Ainsi, la température moyenne comprise entre janvier et octobre 2014 – océans et terres comprises – a atteint 10,3 °C – c’est 1,05 °C de plus que la moyenne du 20ème siècle.

En outre, le mois d’octobre a par ailleurs été le troisième de suite et le cinquième des deux derniers trimestres à atteindre un record de température sur Terre. Par exemple, le mois de Juillet est le quatrième le plus chaud de l’histoire. À noter que ce phénomène d’augmentation des températures découle d’un air plus chaud sur l’ensemble de la planète, aussi bien à la surface des terres que des océans, de la même manière au Nord et au Sud.

Des records de température apparus en l’absence du courant chaud El Niño

Dans l’ensemble, c’est surtout le sud de l’Amérique latine et l’ouest-sud de l’Australie qui ont subi des températures record. Même si l’hémisphère nord, au niveau du sud du continent européen, dans l’ouest des États-Unis et à l’est de la Russie, a connu un mois d’octobre particulièrement chaud. Seule la Sibérie a subit des températures parfois 5 °C sous la moyenne, en 2014.

À noter que tous ces records de température ont eu lieu alors que le courant chaud du Pacifique El Niño était absent. Celui-ci, qui est observé environ une fois tous les cinq à sept ans, est connu pour avoir une forte influence sur le climat de la planète. Or, ce dernier a 60 % de chances d’apparaître au nord dans le courant de l’hiver, cette année.

Sources : lemonde, bfmtv, francebleu