Sport et adolescence

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Le sport et l'adolescence
Le sport et l'adolescence
Les enfants aiment le sport au moins pour sa dimension ludique. Ensuite, ils apprennent à l'aimer pour l'esprit d'équipe, de compétition, ainsi que pour l'apprentissage des gestes techniques.

Conserver la motivation

Avec l'adolescence, vers l'âge de 12-13 ans, le plaisir ressenti dans les activités sportives commencent à disparaître. Le club sportif devient un lieu sans intérêt, l'entraîneur est jugé ennuyeux, les coéquipiers enfantins.

Les raisons sont alors nombreuses pour abandonner le sport : l'agenda scolaire est surchargé, les changements corporels dus à la puberté sont encore mal intégrés, et surtout le sport ne favorise pas suffisamment la communication que l'adolescent recherche dans les copains ou les "tribus" de son âge. C'est la période la vie où l'on estime avoir d'autres centres d'intérêt que les compétitions stériles que continuent à proposer les fédérations sportives.

Alors que les performances du jeune sportif commencent à s'améliorer, celui-ci commence précisément à s'en désintéresser, et le temps consacré au sport diminue. Près de la moitié des enfants sportifs arrêtent de faire du sport à l'adolescence, en particulier dans les familles de parents peu diplômés.

On estime qu'un adolescent devrait faire au moins une heure de sport par jour. Mais seulement la moitié d'entre eux y parviennent : 60 % des garçons font du sport mais seulement 25 % des filles.

La puberté, pendant laquelle la croissance peut augmenter de 12 cm sur une année, entraîne des modifications profondes dans la façon de faire du sport. Les garçons et les filles ne sont pas à égalité : alors que les premiers voient leur masse grasse diminuer au profit des muscles, les secondes voient au contraire leur masse grasse augmenter. La puberté, surtout chez les filles favorisent l'abandon du sport.

Sédentarité

Aux problèmes classiques de la puberté et de la motivation de l'adolescent, s'ajoutent aujourd'hui les problèmes liés à la sédentarité, et à sa conséquence, la prise de poids. Les jeunes français ne sont pas épargnés par l'épidémie mondiale d'obésité, liée au développement des activités sédentaires et à la facilité des transports.

Même si la consommation alimentaire a diminué au cours des 40 dernières années, en termes d'ingestion énergétique, l'activité physique a diminué encore plus vite, dans les activités de la vie quotidienne comme dans les activités sportives.
Le temps consacré au sport, dans les collèges et les lycées, est souvent considéré comme insuffisant par les spécialistes.

L'objectif est de favoriser la permanence d'activités sportives, qui soit en accord avec les transformations physiques de l'adolescence, et qui ne soit pas nécessairement basées sur la compétition, mais davantage sur la socialisation.

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