Alimentation : manger local, c'est possible grâce aux circuits courts

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Alimentation : manger local, c'est possible grâce aux circuits courts / iStock.com-Yana Tatevosian
Alimentation : manger local, c'est possible grâce aux circuits courts / iStock.com-Yana Tatevosian

Les circuits courts ont le vent en poupe auprès des Français. Par souci pour l’environnement, pour la santé ou pour une simple question de goût et de fraîcheur, les foyers s’intéressent progressivement aux produits locaux. Si ce changement peut paraître anodin, il illustre en réalité une grande préoccupation économique et environnementale. Consommer local est désormais loin du simple mouvement. Il s’agit d’un véritable mode de vie qui s’impose dans une société soucieuse de l’impact de ses actions sur le réchauffement climatique.

En plus de mettre en avant les producteurs locaux, manger local est bon pour la santé et la planète. Par ailleurs, les produits issus des circuits courts sont frais et goûteux. En quête d’authenticité en cuisine ? Manger local est la chose à faire. Zoom sur quelques façons de procéder pour réussir la transition vers une consommation locale.

Acheter au marché ou à la ferme

Les circuits courts font partie des nouvelles tendances bio du moment. Ils prônent une consommation locale écoresponsable. Pour ceux qui souhaitent s’y essayer, faire les courses dans un marché de plein vent est une façon de procéder. La majorité des quartiers et des villages accueillent, chaque mois, des agriculteurs qui viennent vendre les produits de leur ferme. Cependant, les produits retrouvés sur ces marchés ne sont pas tous forcément locaux. En effet, certains commerçants itinérants profitent de l’occasion pour écouler des marchandises qu’ils ont achetées ailleurs. Il est donc conseillé de bien tracer la provenance de l’aliment avant de l'acheter. Pour plus de sûreté, certains agriculteurs vendent leurs produits directement dans leur ferme. Les commandes peuvent être préparées à l’avance et récupérées ou le client peut effectuer ses achats sur place.

Solliciter des plateformes alimentaires spécialisées

L’agroalimentaire français assiste actuellement à un développement drastique du circuit court. Manger local est le nouveau mantra des consommateurs. En réponse à cette tendance, les acteurs spécialisés dans ce domaine se multiplient. Il s’agit de plateformes alimentaires qui jouent l’intermédiaire entre les consommateurs et les producteurs locaux. Parmi les plus connues à l’échelle nationale, on distingue notamment les AMAP (Associations de maintien de l’agriculture paysanne), Locavor, Coop circuits ou encore La Ruche qui dit Oui ! Certaines de ces plateformes, telles que Le marché vert, répertorient les magasins spécialisés dans le circuit court et les fermes agricoles aux alentours. D’autres, tels que La Ruche qui dit Oui ! et l’AMAP, assurent aux producteurs d’une région des débouchés en organisant des ventes régulières.

Les épiceries collaboratives et les points de vente de producteurs

Comment vivre sans supermarché ? Grâce aux magasins collaboratifs et aux points de vente des producteurs, réduire sa consommation quotidienne d’aliments industriels n’aura jamais été aussi simple. Plutôt que d’aller vendre au marché, de plus en plus de producteurs s’associent pour mettre sur pied un point de vente qui leur est propre. Ils y proposent les produits de leur ferme. Dans le même esprit, il existe également des épiceries collaboratives qui fonctionnent avec la participation des consommateurs dans la gestion du magasin.