Nutrition : prudence avec certains régimes

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Nutrition : prudence avec certains régimes / iStock.com - Pablo_K
Nutrition : prudence avec certains régimes / iStock.com - Pablo_K

Certaines personnes sont prêtes à tout pour mincir. Pourtant, toutes les méthodes ne sont pas nécessairement bonnes pour la santé. De plus, de nombreuses études ont montré les conséquences néfastes d’une alimentation sans gluten ou sans produits d’origine animale. Faut-il rester sur ses gardes ? 

À l’occasion du salon préféré des vegans, le VeggieWorld, les Français sont de plus en plus nombreux à se poser des questions sur les effets d’un régime alimentaire exempt de produits d’origine animale. D’un autre côté, selon des études scientifiques, les personnes se méfiant du gluten devraient plutôt incriminer un autre coupable, le fructane. De ce fait, leur régime sans gluten est également sans intérêt. Il est ainsi nécessaire de revoir notre façon d’envisager les régimes.

Éviter certains aliments : est-ce une bonne idée ?

Les vegans font souvent face à une question somme toute légitime : “Est-il possible d’exclure complètement certains produits de son alimentation et de ne pas souffrir de carences ?”. La réponse est malheureusement, non ! La carence en vitamine B12 est un des premiers risques consécutifs à ce type de régime alimentaire. En effet, ce nutriment joue un rôle essentiel dans le renouvellement cellulaire et la production de globules rouges dans l’organisme.

Les végétaliens (excluant tout produit d’origine animale de leur alimentation) sont les plus concernés par cette carence, car cette vitamine se trouve surtout dans le poisson, la viande, les œufs et le lait. Dans une certaine mesure, les végétariens sont encore épargnés. Toutefois, les apports en vitamines B12 des œufs par exemple sont assez négligeables par rapport à la viande. Les végétaliens doivent aussi surveiller de près l’apport en iode dans leur alimentation. Néanmoins, les aliments d’origine végétale peuvent couvrir leurs besoins en calcium, en fer et en oligo-éléments.

Comment reconnaître un régime dangereux ?

Pour rester en bonne santé, les nutritionnistes comme les diététiciens recommandent de manger varié et équilibré. De ce fait, tout programme impliquant le contraire devrait déjà susciter la méfiance. Les régimes de type hypocalorique, par exemple, incitent à réduire les quantités ingurgitées par jour, pour passer en dessous de la barre des 1 000 kcal. Les résultats sont assez rapides et visibles sur la balance.

Toutefois, selon les spécialistes, l’organisme d’une femme de taille moyenne a besoin d’environ 2 200 kcal par jour pour fonctionner normalement. Sous ce seuil minimal, des petites anomies commencent à apparaître de façon indiscernable, pouvant s’aggraver et provoquer un effet domino jusqu’à créer des problèmes de santé majeurs. En somme, pour éviter tout risque, il est fortement déconseillé de suivre un programme impliquant une forme de déséquilibre alimentaire (régime hypocalorique, hyperprotéiné, excluant des aliments en particulier, etc.).

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