Climat : l’UE veut réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 %

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Climat : l’UE veut réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % / iStock.com - Ary6
Climat : l’UE veut réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40 % / iStock.com - Ary6

Contre toute attente, les pays membres de l’UE se sont entendus sur un objectif ambitieux et historique : réduire d’au moins 40 % les émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne d’ici 2030.

Ce vendredi 24 octobre, les dirigeants européens ont trouvé un terrain d’entente sans précédent sur le plan environnemental. L’accord signé consiste à réduire d’au moins 40 % les émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne d’ici 2030. Un terrain d’entente qui place de fait l’Europe au centre des avancées en matière d’écologie, à l’échelle mondiale. À noter que des discussions tendues sur cette question se sont étendues sur près de huit heures à Bruxelles. Discussions à l’issue desquelles le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, s’est dit fier sur Twitter que l’UE mette en place la "la politique énergétique et de climat la plus ambitieuse du monde".

Hormis la baisse considérable des émissions de gaz à effet de serre, deux autres projets ont été évoqués par les 28 chefs d’État et de gouvernement : faire passer la portion d’énergies renouvelables à 27 % de la consommation, et réaliser 27 % d’économies d’énergie en comparaison à l’année 1990. En parallèle, les Européens ont choisi, sous l’impulsion du Portugal et de l’Espagne, de relever les objectifs d’interconnexions entre les différents réseaux électriques de l’UE.

Déception des associations écologistes…

Malgré ces avancés, les défenseurs de l’environnement n’ont pas caché leur déception. Greenpeace  a notamment jugé que les dirigeants de l’UE manquaient d’ambition s’agissant de l’énergie propre. Tandis que Les Amis de la Terre ont pointé des objectifs trop limités pour lutter efficacement contre le changement climatique.

De même, Oxfam évoque "une action insuffisante de la part des pays les plus riches" qui "fait peser le fardeau sur les populations les plus pauvres". Des populations touchées par les aléas climatiques, qui sont pourtant les moins responsables de ces bouleversements.